La place des fêtes païennes en octobre : l’influence des croyances anciennes


Quand le mois d’octobre pointe le bout de son nez, une atmosphère particulièrement mystérieuse et chargée de traditions s’installe.

Si aujourd’hui ces festivités évoquent surtout des images de citrouilles et de déguisements, leurs racines plongent bien plus profondément dans un passé riche et fascinant.

Explorons ensemble comment les fêtes païennes d’octobre continuent de teinter nos pratiques modernes, et ce que cela révèle sur nos croyances anciennes.

Les origines de Samain: la célébration Celte

Avant que Halloween ne garnisse les vitrines de ses sorcières et fantômes, il y avait la Samain.

Cette fête celte, qui marquait la fin de la saison des récoltes et le début de la « saison sombre », était l’occasion d’honorer le lien entre les vivants et les morts.

Les Celtes croyaient que durant la Samain, les portes entre les mondes s’ouvraient, permettant aux esprits de passer dans notre monde.

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Ce respect des cycles de la nature et cette reconnaissance de la vie au-delà de la mort se retrouvent dans nos célébrations contemporaines sous diverses formes.

La Toussaint et le culte des ancêtres

Si la Samain évoque le passage, la Toussaint, célébrée le 1er novembre, est directement liée à cette tradition.

Initialement une fête païenne devenue chrétienne, la Toussaint est aujourd’hui l’occasion de rendre hommage aux disparus en fleurissant les tombes et en se recueillant sur la mémoire de nos ancêtres.

Cette transition de l’hommage païen vers une fête intégrée dans le calendrier chrétien montre combien nos pratiques actuelles sont un tissage de croyances anciennes et de transformations sociétales.

Pratiques et traditions modernes

Les chrysanthèmes, fleurs de prédilection pour cette occasion, symbolisent la beauté et la fragilité de la vie, reflétant le respect des générations passées.

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Cette tradition florale, bien que récente comparée à l’histoire millénaire de la Toussaint, montre comment les symboles peuvent évoluer tout en conservant un lien avec leurs origines.

Influence des croyances païennes sur la fête d’Halloween moderne

Halloween, bien qu’américanisée dans sa forme actuelle, conserve des échos forts de ces festivités païennes.

De la sculpture de citrouilles à l’ancienne tradition celtique des « jack-o’-lanterns » initialement réalisés dans des navets, les activités que nous associons aujourd’hui à cette fête puisent dans un riche réservoir de pratiques anciennes.

Le Costume et l’identité

L’acte de se déguiser durant Halloween découle directement des croyances que des esprits pouvaient revenir.

En se masquant, les anciens Celtes espéraient dérouter ces esprits, un peu comme nous cherchons aujourd’hui à « effrayer » l’autre dans un cadre ludique et festif.

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Cette dimension de transformation et d’identité multiple rappelle que les masques que nous portons peuvent souvent révéler plus qu’ils ne cachent.


Qu’elle se manifeste à travers les risettes lumineuses des lanternes de citrouilles ou le recueillement silencieux au cimetière, l’influence des croyances païennes sur le mois d’octobre moderne est indéniable.

Ces fêtes et traditions sont des fenêtres sur un passé où l’homme et la nature étaient intimement liés, des moments pour se reconnecter non seulement avec nos proches disparus, mais avec une forme ancestrale et profonde de la conscience collective.

En célébrant ces moments, nous ne faisons pas qu’honorer des pratiques anciennes – nous tissons aussi les fils de notre appartenance à une histoire plus grande que nous. 🙂

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